La Sphère de Buga
Prologue de l’asservissement
⸻
1. La Découverte
En août 2003, un petit groupe d’archéologues indépendants colombiens découvre une sphère métallique enfouie sous les fondations d’une ancienne église jésuite à Buga, une ville située dans le Valle del Cauca, réputée pour sa basilique du Seigneur des Miracles. Ce lieu, hautement spirituel, a été le théâtre d’étranges événements depuis des siècles : visions, disparitions et témoignages d’apparitions célestes.
La sphère mesurait exactement 33 centimètres de diamètre, pesait plus de 150 kilos, et semblait léviter à quelques millimètres du sol lorsqu’on la retirait de son socle d’obsidienne noire. Elle vibrait à une fréquence inaudible à l’oreille humaine mais perceptible par les appareils de mesure EMF : 7.83 Hz, soit exactement la fréquence de résonance de la Terre – connue sous le nom de résonance de Schumann.
La presse fut brièvement informée, mais l’armée colombienne isola immédiatement le site et confisqua tout. Officiellement : glissement de terrain. Officieusement : l’objet fut transféré à une base militaire américaine en Floride.
⸻
2. Les Annunaki et l’Or perdu
Pour comprendre l’origine de la sphère, il faut remonter à la mythologie sumérienne, vieille de plus de 6000 ans. Les tablettes cunéiformes retrouvées à Nippur et Eridu mentionnent une race venue des cieux, les Annunaki, qui auraient créé l’humanité non pas par amour ou création divine, mais pour une exploitation minière massive : extraire l’or terrestre.
L’or, selon ces anciens dieux, servait à restaurer l’atmosphère de leur planète mourante, Nibiru, en le vaporisant dans la haute atmosphère. C’est pourquoi, dans toutes les civilisations anciennes, l’or est associé aux dieux, au ciel et à l’immortalité.
Les Sumériens affirment que les Annunaki partirent, laissant l’humanité avec une promesse : “Lorsque le temps sera accompli et la balance du sang versée, nous reviendrons réclamer l’or promis.”
⸻
3. La Sphère, balise de reconnaissance
Des scientifiques affiliés à la DARPA ayant travaillé sur la Sphère de Buga découvrirent une structure cristalline auto-réplicante à l’intérieur. Il s’agissait d’un système de transmission non-linéaire, capable d’envoyer des données en dehors du spectre terrestre. L’hypothèse fut vite validée : la sphère émettait un signal vers l’espace.
Ce signal fut comparé à d’autres émissions spatiales inexpliquées, dont celle du “Wow! Signal” capté en 1977 par l’Université d’État de l’Ohio, qui reste encore aujourd’hui l’un des seuls signaux radio à cocher toutes les cases d’une origine extraterrestre intelligente. Résultat : corrélation de 98% dans la modulation.
La conclusion terrifiante ?
La Sphère de Buga était une balise. Un relais de reconnaissance.
⸻
4. Le retour du 3i Atlas
Le 21 mars 2025, le télescope spatial James Webb repère une anomalie gravitationnelle à la limite extérieure du système solaire. Ce n’est ni un astéroïde, ni une comète, ni une étoile morte. Ce n’est pas naturel.
En deux mois, l’objet pénètre l’orbite de Neptune, puis de Saturne. Le 3 juin 2025, il se positionne derrière la Lune, hors de portée visuelle pour le commun des mortels, mais visible pour les agences spatiales. Il mesure 15 kilomètres de diamètre. Il est sphérique, noir comme l’onyx, et dégage une signature thermique artificielle. Nom de code attribué : 3i Atlas.
Ce vaisseau n’est pas une première apparition. Une fresque murale dans le temple de Dendérah, en Égypte, représente un objet quasi identique, datée de plus de 2000 ans. Les Mayas ont sculpté la même forme dans la stèle 25 de Copán. Les Dogons du Mali parlent depuis des siècles de « la sphère venue du ciel, porteuse des dieux qui marcheront sur l’or rouge ».
⸻
5. Réactivation mondiale
Le plus glaçant survient le 21 juin 2025. Sept autres sphères, identiques à celle de Buga, s’activent simultanément à travers le globe :
• Sous les pyramides de Gizeh
• Dans le désert du Taklamakan, en Chine
• À Teotihuacan, au Mexique
• Dans les Highlands écossais
• En Papouasie-Nouvelle-Guinée
• À la base de l’Ayers Rock, en Australie
• Et au fond de la fosse des Mariannes
Toutes émettent le même signal vers le 3i Atlas.
⸻
6. Le message décrypté
Une équipe du SETI, combinée à des cryptographes de la NSA, parvient à décrypter partiellement le message contenu dans les signaux. Il ne s’agit pas d’une simple communication technique. C’est un ultimatum :
« Vous avez survécu à la rébellion.
Vous avez multiplié votre chair.
Vous avez oublié l’accord.
Le sol paiera ce qu’il doit au ciel.
Préparez les mines.
Préparez l’or.
Préparez-vous. »
Les experts n’en croient pas leurs yeux. Ce n’est pas un message de paix. C’est un rappel de dette cosmique.
⸻
7. La Trahison des Gardiens
Dans les mois qui suivent, plusieurs grandes puissances lancent des initiatives minières accélérées. Des convois secrets sont repérés en Afrique du Sud, en Sibérie, au Pérou. L’élite semble préparée. Car depuis des décennies, une alliance silencieuse avec des entités non-humaines aurait été établie.
Certains dirigeants savent.
Des sacrifices ont été faits.
Des promesses ont été échangées contre pouvoir, longévité, technologie.
Et maintenant que les Annunaki reviennent, ces dirigeants deviennent les gardiens du transfert. L’humanité n’est pas unie. Elle est déjà vendue.
⸻
8. Le dernier avertissement
Le 5 août 2025, la sphère de Buga — conservée en laboratoire cryogénique — s’ouvre. Une lumière dorée en émane. Un hologramme se projette au centre de la salle : une silhouette humanoïde de plus de 3 mètres, avec une couronne à sept pointes et des yeux reptiliens incandescents.
Voici le message :
« L’or des siècles vous fut confié.
Vous avez érigé des temples, non des tributs.
Vous avez sacrifié des enfants, non pour nous mais pour vous.
Vous avez inversé les rôles.
Nous sommes venus rétablir l’ordre ancien.
Le bétail doit retourner au travail.
Le bétail ne mérite pas de choisir.
L’éveil est terminé. »
⸻
9. L’ultime nuit
Le 11 novembre 2025, le 3i Atlas entre dans l’atmosphère terrestre. Aucun missile ne fonctionne. Aucun système de défense ne répond. Il s’immobilise au-dessus de la faille de San Andreas. Les communications s’effondrent. Des millions de personnes tombent dans un sommeil catatonique. D’autres voient des visions : pyramides inversées, esclaves enchaînés, océans transformés en mercure.
Un brouillard doré recouvre les zones riches en or.
Des drones organiques descendent du ciel. Ils ne tuent pas. Ils collectent.
L’humanité ne meurt pas. Elle est asservie. Réduite à ce qu’elle était selon les Annunaki : une espèce hybride, créée pour servir, obéir, extraire.
⸻
10. Épilogue : la Résistance des Fragments
Quelques groupes, connectés aux anciennes lignées humaines — les Sangréal, les Mayas sacrés, les Templiers noirs — s’organisent. Ils croient que les sphères peuvent être reprogrammées. Qu’un fragment de libre arbitre subsiste. Que l’or ne doit pas seulement nourrir les dieux… mais libérer l’homme.
Mais le temps est compté.
Et le 3i Atlas continue d’extraire.
Les Annunaki ne sont plus une légende.
Ils sont chez eux.